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blog de la team 58

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qu'ils soient pêcheur de carpe de silure ou d'esturgeon, les membres de la team 58 vous souhaitent la bienvenue sur leur blog!

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pêche des esturgeons big carp

Vidéo sur les techniques de pêche des esturgeons records sur les plans d'eau en France avec David membre Team58 et team Big Carp France.

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#Posté le mercredi 31 août 2016 02:22

La TEAM58

La TEAM58 
La team58 rassemble des pêcheurs passionnés. Leurs poissons favoris sont la carpe, le silure et... l'esturgeon. Autant dire que les sensations sont au rendez-vous à chacune de leurs sorties ! Il s'agit véritablement d'une team au sens « équipe » car toutes les astuces et toutes les infos du moment sont mises en commun pour améliorer les résultats de leur collectif. Ils forment un groupe soudé où le mot d'ordre pourrait être « ne jamais rien lâcher ! », toute situation à sa solution. Cette bande de copains recherchent les plus gros poissons de nos rivières et lacs sans prétention.
Présents sur les forum tels que celui de Montluçon, ils s'engagent sur des sujets importants comme la défense du silure, méconnu et sur lequel beaucoup d'inepties sont racontées.
Ils sont actuellement à pieds d'oeuvre sur les prises de vue d'un film silure qui promet d'être époustouflant ! À suivre...
 
« On ne leur avait pas dit que c'était impossible, ils l'ont fait.... » excellent résumé de ce groupe atypique.
 
Si l'on peut résumer la TEAM, nous pourrions parler d'echange, de convivialité, de communion avec la Nature et surtout de respect. Respect entre les membres, respect envers les autres usagers de la Nature, de la Nature elle-même et des poissons que nous recherchons.
En espérant vous rencontrer pendant une session de pêche ou lors de notre manifestation halieutique annuelle, nous vous souhaitons une excellente visite sur notre blog!!!!
A bientot!
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#Posté le lundi 15 mars 2010 17:58

Modifié le dimanche 28 décembre 2014 12:05

La carpe en eaux courantes

La carpe en eaux courantes
 
S'il est bien un poisson que j'aime traquer de temps à autres tant il est proche de Ciprinus Carpio, c'est bien le barbeau. Lors d'une pêche aux barbeaux, j'ai eu la surprise de capturer une carpe. D'abord interloqué quand au lieu où cet individu était venu s'alimenter, j'ai décider de tenter plusieurs pêches en eaux courantes où habituellement la très grande majorité des carpistes ne trempe jamais un fil.
 La carpe en eaux courantes
Définir une stratégie.
Je venais donc de piquer sans le vouloir une carpe alors que rien ne devait pressentir une telle opportunité. Comment dès lors chercher à traquer spécifiquement ce ciprinidé dans un tel environnement ? Devrais-je aborder une démarche identique à celle mise en place pour traquer les barbeaux ou devrais-je modifier cette dernière afin de tenter d'intéresser les carpes qui visiblement fréquentaient les lieux ? Quels appâts seraient le plus à même de les séduire ? Quels montages seront le mieux adaptés au combat avec un de ces bolides ? Dès le début de ma réflexion, je choisi le challenge de prendre des carpes dans le courants les plus vifs. J'oublierais donc d'emblée les calmes et amortis qui auraient pu sembler les endroits les plus logiques et les plus simples à aborder.
Côté appât, la carpe avait été séduite par un morceau de fromage trempé durant plusieurs jours dans du lait. Les montages se voudront volontairement plus solides que pour les barbillons. Petite précision, je vous parle ici de la zone « à barbeaux » de nos rivières c'est à dire un biotope bien spécifique très rapide, royaume des barbeaux et des truites.
 La carpe en eaux courantes
Le poste.
Je choisi désormais les courants les plus réguliers sans remous et de profondeur relativement modérée. Il m'arrive de présenter mon appât dans moins de 1m de profondeur. Une veine d'eau située à proximité de branchages en zone peu profonde constitue pour moi un poste de premier choix. Un de mes postes favoris est un courant d'environ 80 cm de fond situé en bordure d'une berge présentant des reculées assez profondes sous celles-ci.
 La carpe en eaux courantes
Les appâts.
Ils se doivent de pouvoir tenir sur le fond sans être emportés vers l'aval. Les bouillettes en 20mm coupées en deux assurent le job mais j'aime y adjoindre des micro graines qui iront se loger entre les cailloux et autres graviers. Cela permettra d'une part, de faire chercher les poissons et donc les faire insister sur le poste et d'autre part, de créer une émulation auprès de toute la faune présente sur le secteur. Je n'ajoute aucun stimulateur particulier à mes graines par contre le bouillettes d'eschage seront enveloppée de pâte d'enrobage de même base que le mix utilisé pour confectionner les bouillettes. Deux bases de bouillettes semblent tirer davantage leur épingle du jeu, ce sont celles possédant une forte proportion de crevettes et celles ayant un profil fromage (un peu comme dans toutes les eaux pour le profil fromage) mes choix se tournant sans hésiter vers les krill et Cheese bomb Big Carp. Je prépare l'embuscade plusieurs jours à l'avance afin de maximiser mes résultats mais en ces lieux, les carpes répondent facilement dès les premières introductions de vos appâts.
 La carpe en eaux courantes
Les montages.
Côté montage, rien de bien révolutionnaire à l'horizon. Comme pour toutes mes pêches je vais à l'essentiel ! Sujet, verbe et complément ! Le lest aura une forme à même de tenir dans le courant, un plomb « montre » ou un type « grippa » assez lourd fera l'affaire. Prenez soin de le fixer avec une attache permettant de le libérer au moindre blocage (entre deux cailloux par exemple) ceci afin de ne pas mettre en péril l'intégrité physique de votre partenaire de jeu. Pour ce faire, J'utilise un rapid clip que je ne bloque qu'à la moitié, ainsi à la moindre contrainte sur le plombs (ou le lest si j'utilise un caillou), celui-ci se décroche et ma ligne reste libre. Le bas de ligne pourra être confectionné avec un bon fluoro ou une tresse gainée type combilink river Big Carp pour résister à l'abrasion très vive en ces lieux. Sa longueur sera d'environ 40 cm. Terminez le tout avec un hameçon solide fort de fer et au piquant ravageur et vous obtiendrez un montage 4X4 capable de vous aider à contrer les plus vaillante combattantes.
 La carpe en eaux courantes
N'hésitez pas à tenter votre chance en ces lieux bien souvent inexplorés car le jeux en vaux la chandelle. La chose la plus importante à retenir est que le courant ne dérange en rien nos poissons fétiches, bien au contraire ! Les courants rapides recèlent une multitude d'organismes vivants qui constitue une manne de tout premier ordre et donc encourage les carpes à venir et revenir en ces lieux pas seulement durant l'été lorsque l' oxygène se raréfie, l'hiver ces spots restent d'actualité !
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#Posté le mercredi 10 août 2016 06:41

Modifié le mercredi 10 août 2016 11:18

Du rêve à la réalité...


Il était une fois trois bons amis qui s'en allaient par le monde relever les défis les plus fous. Cette alliance improbable entre un ours, un sanglier et... un coquelet, s'était fixé comme objectif majeur de prendre du bon temps au bord de l'eau et si possible pêcher les spécimens les plus rares ou les plus difficiles à leurrer. Cette drôle de ménagerie déambulait ainsi sur les routes de France et de Navarre. Par un beau jour d'octobre, sieur Sanglier avisa maître Coquelet qu'un fort beau spécimen d'esturgeon avait élu domicile près de la grande cité des Ducs de Bourgogne. Cette nouvelle retentit dans le c½ur du volatile telle l'Angélus dans le corps meurtri d'un paysan éreinté par une dure journée de labeur. Sans même réfléchir, il envoya prestement un message à leur acolyte l'Ours déjà bien engourdi au fond de sa tanière par l'hiver qui avançait. Celui-ci ne se fit pas prier pour répondre qu'il serait de l'aventure. Rapidement, le voyage fut défini et c'est à la veille de Noël que nos comparses se rendraient près de la ville aux « cent clochers ». Pour l'aider dans sa quête, notre trio demanda l'aide du seigneur des lieux, Prince Lilian, preux chevalier de l'ordre de Saint Pierre. Leur croisade était en marche, ne restait plus qu'à débusquer la Bête et la terrasser...
L'histoire qui va suivre aurait pu commencer comme une fable, mais il s'agit bel et bien d'une aventure réelle qui conduit 4 amis à toucher un rêve du bout des doigts...
 Du rêve à la réalité...
En route pour l'aventure
Courant octobre, Fabrice m'envoie un sms avec un contenu sans équivoque. Un énorme esturgeon aurait été lâché dans le plan d'eau du Poisson Rouge vers Dijon. Amateur d'émotions fortes, je m'empresse de parcourir le net à la recherche de la confirmation du scoop. Je me rends sur la page facebook « Au poisson rouge », et là, les photos me laissent pantois. Quel magnifique animal que ce bélouga ! Ses mensurations en font le possible futur record de France pour cette espèce. Je ne suis pas adepte de la course aux records mais le combat et le challenge que représente sa prise me plaisent. Je contacte plusieurs membres de la Team58 que je sais prêts à relever le défi. Ce sera finalement en compagnie de Fabrice, Thierry et Lilian que je me rendrais fin décembre à Dijon. L'heure est à l'organisation. Elle se doit sans faille. Les lignes devront être suffisamment costaudes et les cannes aptes à contrer les rush de ce spécimen et le pomper jusqu'en surface sans faillir. Les appâts sont rapidement sélectionnés car ils nous ont déjà rapportés bon nombre de prises lors de nos pêches aux esturgeons. Chacun prépare ses armes, les deux mois semblent une éternité. La pression monte, le rendez-vous est à ne pas manquer ! Le jour J arrive enfin, et après un rapide café chez Fabrice, nous prenons la route hyper motivés.
Du rêve à la réalité... 
Une stratégie adaptée
Nous arrivons sur place vers midi sous un crachin fort désagréable. Lilian, régional de l'étape, est déjà sur place. Il a déjà effectué un premier repérage du bord. Son verdict est on ne peut plus clair. Rien ne bouge. Cela n'est guère surprenant car il y a peu, le plan d'eau était pris sous les glaces. Les conditions seront difficiles mais en aucun cas nous ne sommes rebutés par cette situation. Je dirais même que cela aurait tendance à nous sur-motiver. Après un bon casse-croûte, nous décidons de nous regrouper sur une pointe et de ne disposer que 2 cannes chacun. Les spots sont assez nombreux, aussi nous établissons un plan d'attaque. Lilian barrera l'entrée de la queue d'étang en pêchant les passages obligés et connus, Thierry se focalisera sur le haut fond en face du poste, Fabrice fera le siège de la fosse située à nos pieds. Pour ma part, je préfère pêcher un secteur moins réputé. Je placerai une ligne sur un haut fond d'environ 20 m2 et l'autre sur l'arrête d'une langue qui rejoint le grand haut fond. Je mise sur un comportement tout à fait différent des autres esturgeons, c'est à dire un comportement totalement carnassier. Mes cannes seront donc placées en embuscade.
Du rêve à la réalité... 
Une attente assez courte
Les lignes sont placées, l'attente commence. L'après midi se passe tranquillement sans qu'aucun poisson ne se manifeste. L'eau claire comme du gin nous permet d'observer des brochets embusqués dans des amas de branchages en bordure. Un bon café vers 16h nous réconforte. Nous sommes en pleine discussion lorsque quelques bips sur ma canne placée sur l'arrête nous interpellent. Je me précipite. La ligne se détend lentement. C'est une touche en retour typique des eaux froides. Je ferre. La prise de contact est assez déconcertante car pas de coups de têtes, pas de rush, ni même la ligne qui part d'un côté ou de l'autre. J'ai le sentiment de tracter une grosse branche. C'est très lourd, sans aucune vie. Je suis un peu déçu, sans doute un esturgeon est passé dans le fil et à déplacé ma ligne. Lors de ma prise de contact j'ai accroché un tronc qui ce situait par là. Je reprends un vingtaine de mètres de ligne avec peine quand doucement, la ligne se déporte sur la droite. Je reste interloqué. Je continue à pomper car le poids continue de venir à moi. Tout à coup je suis bloqué dans ma récupération. Puis doucement une force colossale commence à me prendre du fil, doucement, sans à-coup. D'un coup un formidable rush m'arrache une cinquantaine de mètres de tresse. Quelle bonne surprise ! Heureusement, je n'avais pas bloqué mon moulinet sinon c'était la casse assurée ! Un combat sans concession s'engage.
 Du rêve à la réalité...
Attelé à un sous-marin.
Le tête à tête s'éternise à une vingtaine de mètres du bord. Malgré une énorme pression de tous les instants, le poisson ne se rapproche pas et c'est même l'inverse qui se produit car peu à peu il s'éloigne et se situe maintenant près d'une zone fortement encombrée par des arbres immergés. Je décide de prendre le bateau en compagnie de Lilian afin de peser plus fermement sur ce qui s'annonce déjà comme une superbe prise. Rompus aux combats avec de grands esturgeons, nous n'avons qu'une certitude, notre adversaire ne peut être qu'un grand transmontanus ou le gigantesque bélouga qui hante les lieux. La nuit est maintenant tombée. Déjà 30 mn de combat et à aucun moment le Léviathan n'a donné un signe de fatigue. Bien au contraire ! Arrivés au dessus de celui-ci, je rentre la tête de ligne et mets une pression énorme. Ma canne Hybrid Big Carp est pliée comme jamais mais elle encaisse sans broncher. Le seul résultat de cette forte traction est un nouveau rush de mon adversaire. Voici maintenant que le poisson tracte mon newmatic 360 avec ses deux bonshommes dedans. A part lors de mes pêche de silures, jamais je n'ai ressenti une telle force au bout de la ligne. Le poisson laboure littéralement le fond. De grands nuages de vase apparaissent dans nos frontales, ce qui ne nous permet pas d'estimer avec précision la taille de notre adversaire.
 Du rêve à la réalité...
Un dénouement inespéré.
Toute émotion se partage, aussi, je passe la canne à Lilian afin qu'il puisse goûter à un combat qui, d'ors et déjà, peut être classé comme un de mes plus difficile, silures inclus. Pendant que Lilian s'escrime avec notre invité, je perçois Patrick, le maître des lieux. Il est venu pour nous rendre une petite visite. Cela serait vraiment bien si nous parvenions à sortir ce poisson en sa présence. Lilian ayant, lui aussi déjà capturé bon nombre de grands blancs, arrive au même constat que moi, il ne peut s'agir que du grand bélouga car le poids est vraiment impressionnant. Enfin le colosse daigne se présenter en surface. Je me positionne à plat ventre sur l'avant du bateau pour le saisir par la queue. Elle est énorme ! Je la tient mais il décide d'effectuer un nouveau rush. Je lâche tout plutôt que de risquer de terminer dans l'eau glacée de ce mois de décembre. Plus de doute permis, il s'agit bien du grand esturgeon bélouga ! Après ce rush, l'inespéré survient. Le grand poisson se laisse hisser en surface. Je le saisi prestement, il glisse doucement dans le hamac de réception. Lilian m'aide à bien sécuriser ce dernier. Il ouvre le pick up et pose la canne sur un support prévu à cet effet. Nous tenons le hamac. Tentons de hisser notre trésor. Mon Dieu que c'est lourd ! Le bateau accuse le coup. Finalement à deux doigts de remplir notre esquif d'eau glaciale, nous parvenons avec grand peine à monter ce joyau à bord.
 Du rêve à la réalité...
Enorme !!!
Nous dépiquons précautionneusement ce superbe poisson et prenons la direction de notre campement où, durant notre combat, nos collègues ont sortis un « petit » gulden de 12 kg. Notre joie trahi le gabarit du géant qui se trouve à bord. Avec l'accord de Patrick, et parce que nous sommes équipés en conséquence, nous plaçons le bélouga sur notre tapis de réception. Il est tout simplement fabuleux. La séance photo qui s'en suit est très sportive car le poids est vraiment conséquent. Ses 75 kg sont largement confirmés. Rapidement, nous remettons ce record dans l'eau afin d'éviter tout accident. Quelques photos et nous lui rendons sa liberté. Fabuleux ! Je relance ma ligne à la one again et, après un solide repas de saison, nous rejoignons, heureux, nos duvets. La nuit se passe sans la moindre touche. Cela nous permet de recharger les batteries vidées par cet afflux d'adrénaline.
 
Re-belotte !
Le jour se lève doucement lorsque je sors de mon duvet. La Nature est figée sous une gelée blanche du plus bel effet. Hyper-motivé, je prépare les appâts qui m'ont sourit hier. Bonhomme de neige hybrid dense, psycho flottante et pellets humectés généreusement de food boost hybrid seront de nouveau mes armes... fatales ? Je place précisément mes lignes à l'identique. Mes amis sont maintenant réveillés, il est temps de déjeuner ! Un café bien chaud et les croissants apportés par Lilian, nous permettent de commencer cette journée des meilleures façon sous ce froid polaire. Quelques bip m'interpellent comme hier soir. Les gestes se répètent. Ferrage. Contact. Ouf que c'est lourd ! Ma canne hybrid encaisse un rush de l'espace sans broncher. Après quelques instants, aucun doute n'est permis. Le grand bélouga s'est de nouveau intéressé à mes friandises. Je décide de mener le combat depuis le bord. Ayant déjà sorti celui-ci hier, j'aimerais savoir s'il est possible de venir à bout de ce dernier sans bateau. Le tête à tête se passe sans trop de soucis, le poisson se promène en pleine eau. Je parviens à lui faire infléchir sa course pépère et après quelques allées et venues devant moi il décide de partir droit sous le bateau. Je mets la main sur la bobine, je pense être en fin de combat donc logiquement, ma tête de ligne étant rentrée je devrais pouvoir au moins le faire dévier de sa trajectoire. La canne plie, plie, plie encore puis tout à coup c'est la décroche. Je suis déçu, mais c'est tout de même mieux que la casse. Je replace ma ligne à l'identique, dépité.
 Du rêve à la réalité...
Dix de der !
Une journée tranquille nous permet de goûter à la sérénité hivernale. Le soir arrive rapidement, et après une bonne fondue savoyarde, nous regagnons nos antres respectives. La nuit est froide mais au combien chaleureuse bien blottis au fond de nos duvets. 4H du matin, un départ de fou me tire de mes songes. C'est de nouveau la canne du petit haut fond qui se distingue. Le moulinet n'en fini pas de cracher de la tresse. Je prends contact et commence à pomper un poisson qui ne veut en aucune manière me rendre visite. Rush après rush , le poisson donne puis reprend de la distance avec moi. Aucun doute encore, il s'agit très certainement du bélouga. Je force le combat du bord, et après un énorme bras de fer, nous parvenons à le faire basculer dans le hamac de réception. Victoire ! Encore une fois le mastodonte d'Arc sur Tille rend les armes, non sans combattre jusqu'au bout. Et cela du bord, comme je le souhaitais. Je vous passe les détails de la séance photo digne d'un championnat haltérophile et le seigneur de ces eaux part rejoigne son repère pour savourer un repos bien mérité. Nous ne reprendrons rien jusqu'à notre départ vers 10h ce dimanche.
 
Outre la satisfaction, d'avoir réussi notre pêche du week-end, nous ne pouvons nous empêcher de noter un certain nombre remarques qui nous permettrons d'envisager certaines de nos pêches futures avec un regard neuf. Tout d'abord, la confirmation de l'efficacité des appâts hybrides big carp sur les esturgeons. A chacune de nos sorties, ils se sont révélés redoutables notamment dans la recherche des grands transmontanus. Ensuite, le fait, que le grand bélouga se soit fait piéger par trois fois sur le même spot à 1m près. Une fois de plus, le positionnement précis et réfléchi de la ligne s'est avéré être un gage d'efficacité. Et enfin et peut être surtout, la confirmation, que la traque des grands esturgeons (supérieurs à 60 kg) ne souffre d'aucune approximation du point de vue du matériel et notamment la canne. Lors de notre pêche, j'ai utilisé mes cannes Hybrides Big Carp que j'utilise habituellement pour des pêches mixtes carpe/silure. La réserve de puissance doit être là pour pouvoir contrer les rush hyper violents de ces torpilles géantes mais également suffisamment solides pour hisser de tels poids en fin de combat. Une alliance parfaite entre puissance, solidité et relative souplesse pour éviter les décrochages dus aux très grandes contraintes exercées durant les combats. Je vous souhaite à tous la chance de tenir un jour un pareil poisson entre vos bras, car vous entrerez dans une autre dimension, celle du rêve éveillé...
David.
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#Posté le mardi 06 octobre 2015 01:45

Modifié le mercredi 07 octobre 2015 01:21

Forum Internationnal de la Carpe et du Silure de Montluçon!

Les plans des halls du Forum de Montluçon sont arrivés!
Rendez-visite à la Team58 sur leur stand Hall A!


Partage autour des pêches de la carpe, du silure et de l'esturgeon!


Projection de films en continu dont Eclectiques silures 1 et explications techniques au rendez-vous!


Forum Internationnal de la Carpe et du Silure de Montluçon!
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#Posté le dimanche 14 février 2016 01:56

Peur sur la Loire...

Peur sur la Loire...Automne 2012, lors d'une conférence sur la loutre au pavillon de Loire de Pouilly sur Loire dans la Nièvre, le sujet du silure est abordé par le conférencier. Pour ce dernier, la présence de ce grand poisson n'est pas naturelle et se doit d'être réduite si l'on veut que son impact ne se ressente pas sur le milieu et notamment sur les migrateurs empruntant le fleuve royal. Une étude est prévue pour 2013. Lionel Guirado, présent et fin connaisseur de ce poisson et de la Loire tente d'expliquer et d'infirmer certains arguments clairement anti silure exposés. La discussion tourne court. Qu'en est-il exactement ? Quel est le but d'une telle étude ? Est-elle véritablement nécessaire ? Ne va-t-elle pas être effectuée à charge contre silurus glanis ?
 Peur sur la Loire...


Afin de vous faire une opinion, j'ai contacté l'association LOGRAMI directement concernée puisqu'elle a en charge le suivi des migrateurs de Loire, la FNPF en tant que représentant des pêcheurs français, l'association TEAM58 qui défend l'image du silure sur le net et sur le terrain et le conférencier qui s'était exprimé lors de cette conférence. Tous ont acceptés de répondre à mes questions. Seule La personne étant intervenue durant cette réunion n'a pas répondu à mes questions pour cause de calendrier très chargé. Les intervenants s'exprimant dans cette article sont le docteur Aurore Baisez directrice de LOGRAMI, Monsieur Bernard Breton chargé du dossier silure à la FNPF et Monsieur Thierry François trésorier de l'association Team58.
 
Présentation de LOGRAMI
L'association Loire Grands Migrateurs (LOGRAMI) a été créée en 1989, sous l'impulsion de l'état qui souhaitait bénéficier d'une structure au fonctionnement administratif compatible avec les financements d'état, des collectivités territoriales et les fonds privés. Cette démarche a été soutenue par l'ex-Conseil Supérieur de la Pêche (désormais ONEMA), Etablissement Public sous tutelle du Ministère de l'Ecologie, qui souhaitait que ce type de structures associatives assure la maîtrise d'ouvrage et la maîtrise d'½uvre des opérations en faveur des poissons migrateurs puisque son statut le lui permettait. Cet organisme s'est alors construit grâce à un autofinancement issu de l'ensemble des fédérations de pêche du bassin et des associations de pêcheurs professionnels.
Depuis 1996, LOGRAMI bénéficie des appuis financiers du Plan Loire Grandeur Nature. Ses activités se sont alors développées avec l'embauche des premiers salariés. Considérant que l'Association pour la restauration et la gestion des poissons migrateurs du bassin de la Loire (LOGRAMI) a ses activités statutaires relatives à la protection de la nature et à la gestion de la faune sauvage qui correspondent à l'un des domaines de protection de l'environnement énumérés à l'article L. 141-1 ; que les activités effectives exercées sont consacrées à titre principal à la protection de l'environnement ; que le fonctionnement des instances associatives, tant l'assemblée générale que le conseil d'administration et le bureau, est conforme au dispositif fixé à cet égard par les statuts ; que les garanties d'organisation, notamment au plan financier, sont suffisantes, cette association est agréée au titre de l'article L.141-1 du code de l'environnement en date du 17 juillet 2006 (R 141-19 du code de l'environnement).


Présentation de Monsieur Bernard Breton
Monsieur Breton est ingénieur agricole, spécialiste des eaux, des poissons, de la pisciculture et de la pêche.Il est notamment l' auteur d'une vingtaine d'ouvrages sur la pêche et la pisciculture dont les plus connus sont Le grand livre Hachette de la pêche, l'aquaculture de A à Z, Créer et gérer son étang de pêche ou encore Toutes les pêches en surf casting . Il est Président de la fédération de pêche du Val-d'Oise et secrétaire général de la fédération nationale de la pêche en France.


Présentation TEAM58
L'association Team58 a pour but la promotion de la pêche sportive dans sa globalité. Que ce soit la pêche de la carpe ou encore celle du silure. Crée voilà une dizaine d'années, elle a notamment participé au dernier forum international de pêche de la carpe et du silure, à l'ouverture de nombreux secteurs de nuit pour la pêche de la carpe et est force de proposition auprès d'instances décisionnelle dans le domaine halieutique. Elle communique sur de nombreux forum spécialisées, sur son blog Team58 et par le biais de publications dans les médias. A noté que les membres de cette association créent régulièrement des vidéos destinées à promouvoir l'esprit sportif de la pêche.
 Peur sur la Loire...
Le sujet de l'étude programmée en 2013 aura pour sujet l'impact du silure sur les migrateurs de Loire. Il semblerait que ce soit un saumon retrouvé dans l'estomac d'un silure qui ai déclenché ce mouvement. La Loire héberge différents type de migrateurs. Le saumon est le plus célèbre et le plus emblématique mais l'anguille, la lamproie et l'alose sont aussi appelés à évoluer dans les eaux vives ligériennes.
 
Les migrateurs en difficultés
Toutes ces espèces se trouvent en grande difficultés mais Madame Baisez nous éclaire quant aux causes réelles de ces diminution d'effectifs : « Pour le saumon la condamnation des frayères en amont des axes est probablement l'élément majeur, la surpêche en rivière et en mer s'additionne à ce problème. Pour les lamproies il ne faut pas oublié que la Vienne (qui est aujourd'hui le bassin le plus productif) était inaccessible en raison de Maison Rouge. Pour les aloses c'est probablement une addition barrages (condamnant une partie des frayères) et pêcheurs. Pour l'anguille, la surpêche est indéniable sur la façade atlantique (exemple de la Vilaine) mais il y a aussi des pertes d'habitat de zones côtières (disparition ou difficulté d'accès des marais) ainsi que perte de capacité reproductrice (parasite et pollution). »
Les migrateurs de Loire ont quasiment disparus par la faute de l'Homme (Barrage, surpêche, pollutions, etc...). Pourtant aujourd'hui, une étude va être mise en place et mise en oeuvre par les acteurs de cette raréfaction (pêcheurs aux engins, professionnels, etc..). En tant que référent silure à la FNPF ne trouvez-vous pas cela inquiétant?
« Le problème de la Loire est très complexe. On a observé ces dernières années des explosions des populations de corbicules (sorte de palourde d'eau douce), une épidémie de bucéphalose et des déséquilibres dans les populations piscicoles. La pollution n'est pas anecdotique en particulier en été, par eaux basses. Les migrateurs sont tous présents dans le bassin de la Loire. Les scientifiques ont toujours collaboré avec les pêcheurs qu'ils soient amateurs ou professionnels. Dans le cas du silure, les études à l'aide de filets suivront un protocole précis. Pourquoi ne pas faire confiance aux professionnels ? Ils ont intérêt à donner des résultats fiables. Ils l'ont fait en d'autres circonstances. Les migrateurs paient un tribu beaucoup plus important aux obstacles qu'à la pêche, même professionnelle. Un groupe de travail réuni par l' Onema comprenant des scientifiques, des techniciens et des gestionnaires propose le protocole et va suivre ces études avant de faire des propositions de gestion (ou de poursuivre certaines expérimentations), il faut lui faire confiance. »

 
Une situation préoccupante.
Donc d'après vous les avancées de gestion des espèces semblent en bonne voie. Cela n'est-il pas un peu optimiste quand l'exemple de l'anguille nous prouve le contraire ? Est-il raisonnable de maintenir une pêche professionnelle en eau douce alors que le rapport prélèvement de la ressource et création d'emploi est nettement en faveur d'une pêche sportive?Le WWF se trouve associé au CONAPPED lors des négociations sur les quotas de civelles pour 2012 2013.Cela débouche sur un chiffre astrnomique de Prélèvement de 34t. Que pensez vous de cette alliance qui semble contre nature? Et que pensez vous, Monsieur Lebreton, du quota de 34t accordés alors que la ressource est au plus bas?
«  Le tourisme pêche en France est très peu développé sauf des réussites exceptionnelles (la mouche en Lozère), alors qu'il est une activité importante dans de nombreux pays européens, où la pêche professionnelle existe aussi. La pêche professionnelle fluviale est très encadrée par les textes (lots, fermetures, quotas pour certaines espèces, engins, traçabilité des prises, etc.). Il faut aussi distinguer la pêche professionnelle maritime et la pêche fluviale. Les supprimer pose des problèmes économiques et sociaux.
Peur sur la Loire...
Un quota de civelles de 34 tonnes pour la saison 2012-2013 a été décidé, le tonnage est en baisse de 10 % par rapport à la saison précédente, des bassins sont totalement interdits à la pêche et une partie de ce quota (45 %) est destiné aux repeuplements en Europe. Une fois les quotas atteints, la pêche est fermée. N'oublions pas que les captures étaient estimées à 700 tonnes dans le seul bassin de la Loire dans les années 1980 ! A la suite de colloques internationaux, j'ai alerté dès les années 1990 sur la raréfaction de l'anguille en Europe. Sans aucun succès. J'ai réédité ces alertes plusieurs fois. Il a fallu que la Commission européenne demande (2008) aux états de mettre en ½uvre un plan de sauvegarde de l'anguille pour que l'on s'en préoccupe. Enfin !
Les prélèvements d'anguilles sont lourds, on connaît ceux des professionnels et des amateurs aux engins mais la récolte des données auprès des pêcheurs aux lignes n'est pas effective, les captures par ces derniers sont parfois très importantes en particulier dans certaines régions. La pêche (anguilles ou civelles) est la partie la plus visible des problèmes qui touchent l'anguille mais ce n'est pas la seule : les barrages à clapet métallique bloquent les civelles qui deviennent des proies faciles pour les perches et les sandres, l'estuaire de la Vilaine est fermé par un barrage quasiment infranchissable, les prédateurs sont de plus en plus abondants en eau douce et en mer, n'oublions pas les pollutions (pesticides, médicaments et autres qui s'accumulent dans les chairs des anguilles qui demeurent une dizaine d'années en eau douce), l'assèchement des zones humldes. Que se passe-t-il en mer ? Nul ne le sait. Les courants ont modifié leur course, le réchauffement climatique et d'autres choses encore sont en cause.
Rien n'est simple. D'autant qu'il faut aussi tenir compte des pêches à l'étranger et avec le braconnage en particulier sur les civelles, certes désorganisé durant les deux dernières années, mais qui redevient très actif. Il est évident que si la pêche était interdite, le braconnage demeurerait (les sommes en jeu sont énormes). La Fédération nationale a proposé un moratoire sur l'anguille, c'est-à-dire l'interdiction totale de sa pêche. Je ne suis pas certain que cela résoudrait le problème mais ferait perdre quelques dizaines de milliers de pêcheurs. Quant au chiffre d'affaire de la pêche civellière il est estimé par le ministère des pêches à 10 millions d'euros et cette pêche concerne 300 entreprises (30 à 100 % de leur chiffre d'affaires). L'interdiction de cette pêche pose des problèmes économiques et sociaux qui doivent être pris en compte.
Les civelles étaient autrefois très pêchées et braconnées en vue de la consommation (sur la façade atlantique et en Espagne). Aujourd'hui, le coût est prohibitif et la consommation baisse. Les civelles sont conditionnées et ensuite exportées en Hollande et ailleurs (les exportations hors UE sont interdites) où elles sont élevées. Cet élevage est le seul qui ne débute pas avec la reproduction artificielle des poissons. Quant au WWF, il semble estimer, et cela le regarde, que la pêche professionnelle est nécessaire à la gestion des fleuves, des espèces migratrices et qu'elle apporte des données importantes sur les populations de poissons. »
Pour Thierry François, représentant de la Team58, il s'agit là d'un comble. « Depuis des lustres les pêcheurs aux engins se permettent mille méfaits et prélèvements honteusement élevés sur le dos de la grande majorité des pêcheurs qui s'acquittent de leur permis de pêche chaque année et cette partie très influente des pêcheurs français est couverte de mille vertues. J'avoue avoir du mal à comprendre la position de la FNPF alors que les pêcheurs aux engins et filets représentent à peine 0,5% des Cotisation Pêche Milieu Aquatique (CPMA). On va à l'envers des aspirations des pêcheurs sportifs de l'hexagone. Si les migrateurs ont quasi disparus c'est bien le fait de cette partie de nos rangs (alliés aux professionnels et barrages sur la Loire et ses affluents). Pour en revenir au quota de 34t, s'il est surévalué par rapport à la ressource, il ne sera forcément pas atteint. Pourra-t-on en conclure que les pêcheurs professionnels auront été raisonnables ? » Madame Baisez semble être du même avis car selon ses dire «  le problème des quota est qu'ils sont basés sur un pari sur l'avenir, on estime ce qui pourrait venir et on autorise une capture d'une partie...cependant si on s'est trompé sur le pari ou si on a gonflé les chiffres pour "aider" la profession alors tous les risques sont pris pour l'espèce et le risque de non atteinte des quotas donc d'une inefficacité de cette mesure s'est produit au moins sur deux années... ».
 Peur sur la Loire...


Le silure, délit de « sale gueule » ?
Monsieur François de rappeler que mener une étude sur le silure en argumentant à priori qu'il aurait une incidence sur les populations de migrateurs n'augure rien de bon quant aux résultats. Selon lui, le risque est grand de voire les acteurs de cette étude faire coller coûte que coûte une image de dangereux prédateur assoiffé de sang à un poisson qui ne fait dans certains cas, que s'adapter à un environnement que seul les Hommes s'acharnent à dénaturer. Lorsque l'on demande à Aurore Baisez sa position quant à la possible incidence du silure sur les populations de migrateurs, sa position bien que catégorique de prime abord nous apporte malgré tout quelques pistes de réflexion «Le silure est une erreur de l'homme qui l'a introduit. Comme toute espèce introduite il est en phase d'explosion, le cas était le même avec le poisson chat il y a 15 ans...Il est difficile de faire la part de légende et de vérité mais une chose est certaine cet animal profite des barrages et de leur difficulté de franchissement pour prédater plus facilement des espèces qui de prime abord sont robustes et à nage puissante ou vive comme le saumon et l'alose. Nous avons des cas de prédations avérées par une opération de radio pistage et des écoute audio... ». Nous avons ici la preuve que si les problèmes créés par les barrages (et autres pollution de l'environnement par extension) étaient résolus, la question silure ne se poserait même pas. De même, Monsieur Breton si on rassemble les questions de quotas surestimés pour aider une profession moribonde d'un autre temps (en eau douce), une exploitation outrancière des ressources par les pêcheurs autres que sportifs et dénaturation de l'environnement, le silure n'est il pas en passe de payer certaines alliances politiques en servant de bouc émissaire? (WWF CONAPPED Comité National des pêches...). « Des plongeurs ont observé des quantités importantes de silures à l'aval des barrages (Golfech sur la Garonne par exemple), mais les études sont très délicates à réaliser sur des rivières de forte taille (on ne le capture guère en pêche électrique). Les observations des guides de pêche en particulier montrent une méfiance extraordinaire. Il semble d'après les premières pêches au filet que sa capture ne soit pas si facile. Personnellement je doute fort qu'on en prenne des tonnes, même s'il semble abondant ! Le silure semble plus opportuniste que le brochet et semble se déplacer à la suite des bancs de migrateurs (essentiellement aloses, lamproies et anguilles), mais vraisemblablement moins que le sandre. Les migrateurs qui se rassemblent auprès des obstacles et aussi bien à l'amont qu'à l'aval. C'est l'obstacle qui crée le problème, pas les poissons ! Quant aux dispositifs de franchissement, construits avec beaucoup d'argent, que dire de leur efficacité ? C'est aussi une question posée. »
Peur sur la Loire...
 
Pour conclure 
Monsieur Breton,souhaitez vous faire passer un message face à l'inquiétude des passionnés qui paient leurs permis chaque année?
« Quelle inquiétude ou quelles inquiétudes ? Ce sont les pêcheurs aux lignes qui ont introduit volontairement (il y a peu d'échappés de pisciculture) le silure partout, soit par des repeuplements, soit discrètement. Les demandes sont parfois opposées : classement du silure comme nuisible, demande d'éradication ou à l'inverse de protection. Tout cela n'est pas sérieux ! Il faut apprendre à gérer cette espèce. Je pense au vu des premières données sur le comportement du silure que les équilibres seront rapidement atteints. Bien sûr, autour des obstacles, le problème demeurera en raison de l'existence de l'obstacle. Dans les petits plans d'eau, sa gestion demeurera délicate, mais pourquoi l'y introduire ? Les grands systèmes aquatiques sont globalement sous-exploités. On oublie trop souvent que les eaux produisent des poissons (300 à 500 kg/ha) chaque année et que dans des systèmes en équilibre cette production doit être enlevée, sous peine de voir les populations vieillir dangereusement ou des maladies se déclencher. Certes des espèces sont plus vulnérables que d'autres et méritent une protection mais ce n'est pas parce qu'on ne prélève rien que les populations piscicoles sont plus abondantes ! Souvenons-nous de la Seine en aval de Paris, jusqu'en 1995, chaque année les orages tuaient entre 400 et 500 tonnes de poissons. Ils venaient bien de quelque part ces poissons. Je suis plus inquiet sur le nombre des pêcheurs qui continue sa baisse. Les pêcheurs au coup disparaissent, ils formaient les grands bataillons de pêcheurs. Matériel trop cher, trop encombrant certainement. L'important est que chacun, en fonction de ses aptitudes physiques, de ses envies, de ses moyens, de sa zone géographique puisse pratiquer ce loisir exceptionnel qui fait travailler à la fois les muscles, sans être une épreuve sportive et le cerveau. La pêche est un anti-stress exceptionnel qui devrait être remboursé par la Sécurité sociale ! Demain d'autres espèces (aspe par exemple) seront aussi présentes dans nos eaux... Il faudra aussi faire avec. Mais cessons de réglementer, pêchons sereinement en respectant les milieux, les poissons et ceux qui pêchent différemment. »
Thierry, souhaitez vous faire passer un message ? « Nos rivières et plus largement nos eaux subissent des dénaturations de toutes parts. Les poissons se voient contraints de s'adapter ou disparaître. Les migrateurs ont payé un lourd tribu à l'avidité, la bêtise humaine de part les pêches abusives qu'ils ont subit. Sur nos grands cours d'eau, une majorité de pêcheurs souhaitent participer au retour de ces derniers mais également pouvoir exercer leur loisir en pêchant des poissons formidables (comme le silure) qui procurent à chaque combat des émotions incomparables. Des études ont prouvé que celui-ci n'interfère en rien à l'équilibre des écosystèmes fluviaux. Aujourd'hui une poignée de personnes souhaitent lui faire endosser la responsabilité des difficultés que les migrateurs rencontrent. A quand une prise de conscience du danger de certaines techniques ou pratiques issues d'un autre âge ? Nous ne sommes plus dans une pêche cueillette. Protégeons notre patrimoine pour nos enfants. Faisons ce qu'il faut pour qu'ils ne nous demandent pas un jour, pourquoi nous n'avons rien fait pour sauver leurs rêves. Pour conclure, la Team58 souhaite lancer un appel aux dirigeants de la FNPF. Ne vous laissez pas abuser par l'énorme lobbying effectué par une minorité, défendez nos intérêts, défendez vos intérêts ! L'avenir de la pêche de loisir passe malheureusement par une prise de position claire de votre part. Seule la pêche sportive est créatrice d'emplois, de richesse, de rêve ! Sans trop m'avancer, je pense pouvoir vous assurer de l'approbation d'une énorme majorité des pêcheurs de France. »


Peur sur la Loire...


Quel avenir ?
Beaucoup de difficultés créées par la main de l'Homme entravent la bonne migration de nos poissons. Pourtant c'est une étude sur l'impact du silure sur ceux ci-qui est programmée. Certes, le silure consomme des migrateurs. Certes, lors de l'étude, il y en aura dans certains contenus stomacaux. Mais est-ce réellement ce qui en fait une cause majeure de la raréfaction des saumons, des aloses, des anguilles ou des lamproies ? La réponse est bien entendu non. Les spécialistes de LOGRAMI nous l'ont démontré maintes et maintes fois . Ce sont les barrages, les pollutions et la surpêche qui sont les véritables fléaux pour les migrateurs et non le silure. Nous pouvons donc légitimement nous interroger sur les véritables raisons qui ont amenées les représentants de l' Etat aidés dans leur obscure besogne par les pêcheurs professionnels ou amateurs aux engins. Tous les amoureux de la pêche sportive doivent rester vigilants car l'avenir de nos poissons de sport est en jeu. Nous sommes en présence d'une étude davantage politique qu'écologique et c'est bien là le drame. Combien d'espèces seront encore sacrifiées sur l'autel du profit rapide et de certaines traditions aujourd'hui obsolètes ?
David.
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#Posté le dimanche 21 décembre 2014 01:27

Modifié le dimanche 21 décembre 2014 02:03

Le silure aux leurres

Le silure aux leurres 
La pêche du silure aux leurres est une technique des les plus intéressante qui soit pour traquer les silures. Elle permet de prospecter une large zone à la recherche de poissons mordeurs et offre aux pêcheurs des sensations incomparables par rapport aux autres approches que nous pouvons utiliser. La traque aux leurres peut-être très productive si elle est assaisonnée d'un soupçon d'instinct mélangé avec ce que l'on appelle le sens de l'eau. Mais nous en conviendrons, il n'y a pas de recette miracle, seul la patience et l'humeur de notre adversaire sont la clé de la réussite. Pour parvenir à vos fins vous ne devez pas perdre de vue que vous devenez un prédateur à votre tour. Pour mieux vous y préparer, nous allons voir ensemble les points essentiels pour mener à bien vos parties de pêche. Afin d'étayer mes propos je prendrais comme contexte la pêche dans le fleuve Loire.
Le silure aux leurres

Comment choisir son poste
Le choix du poste est sans doute la chose la plus primordiale. Que se soit du bord ou en bateau, choisissez de préférence les eaux noires pourvues de branches ou d'obstacles. Les piles de pont , troncs d'arbres, les cassures sont aussi des caches de premier ordre pour le silure. En cas de forte chaleur, il affectionne notamment les eaux bien oxigénées avec de fortes turbulences. Ouvrez l'oeil, c'est à ces endroits que se tiennent, le plus souvent, les silures.
Le silure aux leurres
Le matériel utilisé
Nous savons que nos silures sont tout aussi puissants que le courant de notre fleuve, de ce fait il convient d'utiliser du matériel très robuste à la hauteur de notre adversaire. Pour pêcher du bord, nous utiliserons une canne de puissance minimum 150 à 200 grammes, avec une longueur de 2,70 à 3 mètres. Celle-ci favorisera la distance de lancer et nous donnera une grande aisance au ferrage. Elle permettra également de propulser des leurres lourds de plus de 100 grammes. Si notre canne est très robuste , votre moulinet doit l'être aussi. J'utilise un moulinet spinning avec une contenance de 200 mètres de tresse en 40/100, doté d'un frein très puissant d'environs 14 kilos. Le fil tressé à un rôle toute aussi important que le moulinet et la canne. Nous n'utiliserons pas de nylon, car beaucoup trop élastique comparé à la tresse, qui elle, nous permet de ressentir le moindre fait et geste de notre leurre. Je vous conseillerais donc de garnir votre moulinet d'une tresse ronde de 40/100 minimum pour une résistance d'environs 50 kilos. De même, je vous rappelle que vous pêchez un poisson de sport à qui vous devez le respect. Je vous conseillerais, en conséquence, de vous battre à armes égales jusqu'au bout, notamment en le saisissant par la mâchoire inférieure. Utilisez un gant pour le saisir par la mâchoire, ce geste ne sera pas évident sur vos premiers poissons mais l'étape de l'apprentissage passée, les sensations n'en seront que meilleures. N'utilisez en aucun cas une gaffe. Cet instrument d'un autre âge, barbare et déloyal, n'a pas sa place dans nos pêches d'aujourd'hui. En respectant ces quelques règles de base, vous êtes parés à faire face aux silures les puissants.
Le silure aux leurres
Les leurres
Nous constatons que depuis quelques années, le silure s'installe dans les rayons de nos magasins de pêche. Nous pouvons y trouver toute une gamme de matériel et notamment des leurres souples “spécial silure” avec des tailles hors normes. Ne vous y trompez pas, la taille du leurre ne vous apportera pas davantage de gros poissons que d'autres aux dimensions moins flatteuses. J'utilise principalement des leurres d'une quinzaine de centimètres environ, beaucoup plus compacts et facile à propulser puis à manier du bord. Il en découlera donc une nage plus naturelle et fluide qui n'en sera que plus attractive. Pour le choix de la couleur, tout dépendra où vous pêchez et surtout de votre humeur car elle n'est pas primordiale pour le silure. Le plus important est d'avoir un leurre vraiment souple au niveau de la queue ce qui lui permettra d'émettre davantage de vibrations. Vos leurres souples devrons être montés sur une tête plombée d'environ 50 g selon le courant rencontré et le type de prospection que vous souhaitez effectuer. Equilibrée-la d'un hameçon 7/0. Celui-ci devra être très robuste et de bonne qualité pour ne pas s'ouvrir au premier rush que le silure donnera. Si vous souhaitez utiliser des leurres durs, vous trouverez votre bonheur dans les rayons carnassiers(type brochet). Vous devrez impérativement changer les anneaux brisés ainsi que les hameçons. Le poisson nageur appelé aussi "crank" est très efficace pour déclencher une attaque surprise. Je vous conseille un crank bruiteur à longue bavette plongeant entre 2 et 4 mètres environ. Il sera idéal pour prospecter les zones où les silures sont en pleine activité! Vous l'aurez compris le choix du leurre est déterminant suivant le secteur et le comportement des poissons, mais vous seul pouvez faire le bon choix. Alors ouvrez l'oeil et décriptez l'eau dans ses moindres détails!!
Le silure aux leurres
Montage
La lLire étant un fleuve sauvage pourvu d'obstacles tels que pierre, branches ou parfois morceaux de ferraille, le montage de vos leurres n'est pas à négliger. Un bas de ligne extrêmement résistant à l'abrasion est obligatoire. Pour cela, un avançon de 40 cm en tresse de 150 kilos ou fluorocarbone sera d'une grande utilité et pourrait bien vos permettre de sortir le poisson de votre vie! Vous ne devez négliger aucun détail. Vérifiez souvent l'état de vos noeuds ainsi que la tresse. Le moindre effilochement, provoqué par des pierres ou les nombreuses petites dents des silures, peut vous conduire à une casse prématurée. N'hésitez pas à couper et refaite le montage, il ne faut pas oublier que vous pêchez la plupart du temps des endroits très abrasifs. Concernant les noeuds , j'utilise le palomar et le noeud cuillère. Ce sont les plus résistants à mes yeux. Les noeuds , avec le fluorocarbone, ne sont pas faciles à réaliser de part sa régidité. De plus, les montages ne font pas propre du tout. Pour pallier à cela, il existe des sleeves qui servent à pincer le fluoro en laissant un montage propre et pêchant. Je ne vois que des avantages à pêcher avec le fluorocarbone. Invisible sous l'eau et très résistant à l'abrasion, il évite, de plus, les emmêlement au lancé. Si vous utilisez des émérillons pour relier le bas de ligne à la ligne (ce que je vous conseille fortement), optez pour des émerillons à agraffe ayant au minimum 100 kilos de résistance. Cela vous permettra de changer de montage rapidement sans avoir à couper la ligne.
Le silure aux leurres
Techniques et astuces de prospection
Afin de mettre toutes les chances de votre côté et réussir au mieux vos parties de pêches, il est préférable d'être très méthodique et organisé durant vos sorties. Lorsque vous abordez un poste avec une belle veine d'eau et des accalmies de chaque côté, ne vous précipitez pas à jeter le leurre dans tous les sens. Prenez votre temps et observez en faisant un balayage visuel. La lecture de l'eau est également un atout indéniable pour vous donner des indications sur ce qui se passe sous l'eau. Essayez de repérer les zones sombres et les zones claires. Les zones sombres sont tout simplement les fosses ayant un fond supérieur à 1m50 (les eaux sont foncées à cause du débit du courant et la profondeur). Ne riez pas si chez nous, en Loire, nous appelons ça des fosses ! Le fleuve ayant un étiage important en été, les profondeurs supérieure à 2m ne sont pas légions! Les zones claires sont simplement, et généralement, des couches d'eau de faible profondeur, limpides. Les silures ne s'y déplacent que le soir et la nuit pour chasser les bancs de mulets. L'astuce est simple, elle consiste à trouver la limite entre la zone sombre et la zone clair. C'est à cet endroit précis que vous allez donner vie à votre leurre. Cette limite s' appelle " la cassure". Souvent représentée par des remous et il n'est pas rare qu'un ou deux silures y soit pour se mettre à l'abris des forts courants. Cette zone est à la fois stratégique pour le pêcheur mais aussi pour le silure qui, tapis dans la zone sombre, attendra patiemment ses proies. Une fois le repérage effectué, je pratique une pêche en paliers. Cette technique consiste à pêcher étape par étape, mètre par mètre. Il ne faut surtout pas se focaliser sur la croyance qui veut qu'un silure soit obligatoirement un poisson de fond car vous feriez une grosse erreur. C'est un poisson qui peut-être actif dans n'importe quel couche d'eau. Il met déjà arrivé de prendre de gros silures qui se situaient dans une fausse de 5 métres, mais piqué au premier pallier dans moins d'un mètre d'eau! Je vous conseillerais donc de ne pas négliger cette technique et de prospecter au mieux la zone, en insistant bien sur la cassure. Cette technique s'avère très efficace. Si vous ne pêcher pas par pallier et que vous allez directement chercher le fond avec votre leurre , il faut savoir que, si les silures se trouvent sur le pallier du dessus et que la tresse les touche, ils fuiront systématiquement.
Le silure aux leurres
Comment manier son leurre souple
Le silure est un poisson très caractériel et agressif selon l'époque où vous le traquez. En générale, quand ils sont bien actifs, les touches sont assez violentes suivies d'un combat digne de MIKE TYSON, autant vous dire qu'ils y vont franchement! Quand vous pêchez le silure c'est un peu comme un match de boxe entre vous et le poisson on ne sait jamais qui va gagner. Pour le provoquer, narguez le en récupération linéaire, il est très sensible et réactif aux vibrations. Souvent, ils ne mordent pas parce qu'ils veulent s'alimenter, mais simplement parce que votre leurre aura stimulé leur instinct agressif. Les silures affectionnant le bord des cassures, la récupération linéaire n'est donc pas trés adaptée, surtout quand vous pêchez au dernier palier. En effet, la tête de votre leurre tapera sans cesse dans le sable jusqu'à percer la surface. Pas très naturel tout ça! Surtout quand la cassure est à 5 mètres de vous! Seulement pour cette fois, nous allons optimiser au mieux la nage de notre leurre. Quand vous approcherez le bord de la cassure , laissez votre leurre descendre en contrôlant sa chute. Il s'animera tout seul jusqu' à toucher le fond. Attention d'avoir le frein de votre moulinet réglé à la perfection car bien souvent les silures prennent à la descente. De même, vous pouvez manier votre leurre en le faisant remonter sèchement de 2 métres. Ne tapez pas trop votre leurre sur le fond, ce ne sont pas des sandres. Des mouvements amplifiés et secs seront plus adaptés. L'effet de surprise peut déclencher une touche. Nous allons maintenant parler d'un autre type de leurrage, cela que j'apellerais au cassant. Le but de cette technique est de capturer des silures sans la moindre animation du leurre de notre part. Les techniques misent en oeuvre sont exactement celles employées dans la pêche avec de gros vifs, sauf qu'ici, vous utiliserez un leurre. Nous allons voir ensemble quel type de leurre utiliser et où les positionner. Utilisez de préférence des leurres durs d'une quinzaine de centimètres du genre crank, swimbaits rigide...etc. Vous devrez positionner votre leurre dans le courant afin qu'il s'anime seul, et non pas placé dans un remous , où sa nage serait aléatoire et sa présentation médiocre. C'est très important pour le bon déroulement de votre pêche. Une fois le piège parfait installé il ne vous reste plus qu'à attendre patiemment.
Le silure aux leurres
Comment pêcher une rivière en crue
Après les pluies diluviennes des jours précédents , les eaux deviennent sales et commencent à monter. C'est à ce moment précis que nous intervenons. Les silures sont perturbés par cette rapide montée d'eau et entrent dans une phase alimentaire de courte durée, due à l'eau sale qui transporte toutes sortes de nourritures pour les poissons blancs . Ces derniers se calant alors près des berges et dans les reculés d'eau c'est à ces endroits précis que vous devrez prospecter pour traquer votre poisson favoris. Concernant le leurre dans les eaux sales, je privilégie l'ondulante en 80 grammes.
Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter bonne chance!
Nicolas.
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#Posté le dimanche 28 décembre 2014 12:35

Modifié le dimanche 28 décembre 2014 12:59

Carpistes, où en sommes nous?

Carpistes, où en sommes nous? 
De grandes disparités existent concernant le regard que porte les instances dirigeantes et plus généralement le grand public sur le monde carpiste. Ici, les secteurs s'ouvrent dans l'ensemble d'un département, là, ils se réduisent à vue d' oeil, fondant comme neige au soleil. L'historique local et les pratiques halieutiques annexes à la pêche de la carpe dictent dans bien des cas les ouvertures ou les fermetures des secteurs. Mais par de là ces contraintes positives ou négatives, avons-nous su faire la preuve de notre sérieux de notre maturité afin d'obtenir le précieux sésame revendiqué à travers la France entière ?
 Carpistes, où en sommes nous?
Voilà maintenant un peu plus de 25 ans, Saint Cassien défrayait la chronique avec ses captures de carpes hors normes. A travers toute l'Europe, les informations sur les prises spectaculaires réalisées sur cet El Dorado halieutique circulaient et attiraient les carpistes de très loin. En France, une poignée d'initiés se mit en quête de ce fabuleux poisson en employant un matériel jusqu'alors inconnu dans l'hexagone. Une communauté où tous échangeaient les informations concernant les postes, les appâts et les montages était née. Chacun vivait la rencontre avec un collègue comme une fête où les discussions passionnées et constructives autour de Ciprinus Carpio allaient bon train. La communion avec la Nature et le respect des autres usagers étaient de mise car faisant partie intégrante de l'équipement carpiste. Depuis plus de 20 années, le mouvement carpiste s'est développé, prit de l'ampleur. Les techniques se sont affinées. Le matériel s'est considérablement diversifié sous l'impulsion d'une demande grandissante. Finalement, où en sommes nous maintenant ? L'âge de raison a-t-il permit à nos revendications telles que la pêche de nuit d'avancer ? L'éthique carpiste a-t-elle su évoluer en même temps que nos rangs grandissait ? Comment sommes nous perçus par les autres passionnés de la Nature ?
Carpistes, où en sommes nous? 
Le partage.
Depuis toujours, le monde de la carpe se revendique une qualité de partage et de transparence. Dans les premier temps, le partage et l'entraide sur des bons coins et des astuces de pêche étaient bien présents. Je me souviens avec une petite pointe de nostalgie mes premières pêche sur un lac de ma région réputé pour ses carpes supérieures à 15 kg( oui oui vous avez bien lu, 15 kg pour l'époque représentait une sacré carpe!). J'avais pour habitude de préparer mes postes quelques jours à l'avance de manière à mettre toutes les chances de mon côté. L'ambiance était excellente entre les carpistes présents. La coutume voulait que chaque poste en cours de préparation soit balisé avec un petit morceau de tissu blanc accroché à une branche. Tous, respectaient cette règle et tout se passait dans le meilleure des mondes. Les visites représentaient de superbes occasions d'échanger des informations (y compris sur la préparation du poste en cours de pêche) entre passionnés. Lorsqu'un poste tournait bien en terme de prises il n'était pas rare que je laisse des appâts à un collègue afin qu'il puisse profiter de cette euphorie. Imaginez vous en train d'entretenir amoureusement un poste à la vue de tous et qui plus est, en le balisant (discrètement malgré tout). Que pensez-vous qu'il arriverait dans 80% des cas de nos jours ? Assurément, vous vous feriez craber. Quelle peut donc bien être la ou les raisons d'un tel revirement de situation ? Parmi le cortège d'explications possibles, il en est une qui me semble la plus probable. Il s'agit de la course aux rendements faciles, que ce soit en poids ou en nombre de prises. Reflet de notre société encouragé, il faut bien le dire par bon nombre de nos revues. Beaucoup de nouveaux adeptes sont venus à la carpe plus par mode que par véritable conviction. L'information leur était donnée brute à renfort de photos de grands poissons ou de séries époustouflantes. Dès lors, la norme était prendre vite, beaucoup et si possible du gros poisson. Les étapes de la formation pêcheur de carpes étaient brûlées et on oubliait très (trop) vite que les véritables bons pêcheurs sont bien souvent ceux qui investissent du temps en repérages et analyses du plan d'eau ou du cours d'eau. Devant une telle situation, pour vivre heureux vivons cachés ! La majorité des pêcheurs de carpes de la première heure ou même certains fraîchement arrivés mais ayant compris l'essence même de cette pêche se sont mis à se camoufler du reste de cette tribu. Les échanges devenaient au mieux des secrets de Polichinelle au pire chacun restait dans son coin en cachant ses appâts, ses stratégies. Le but n'était plus de bien pêcher pour soit mais mieux pêcher que le voisin.
 Carpistes, où en sommes nous?
Une course éfrénée aux résultats.
Les prises incroyables de poissons trophées remplissent nos magazines et tronque une certaine réalité de la pêche. Les poissons de taille modeste sont bien souvent balayés du revers de la main, remis à l'eau sans ménagement, et passés sous silence car ne prendre que des carpes de poids relativement bas ne semble plus être la règle. Il y a quelques temps, j'ai été choqué par un pêcheur sur un forum internet célèbre qui demandait comment pêcher et cibler de « vraies grosses carpes ». Jusque là rien de bien méchant me direz-vous, mais des collègues lui ont demandé ce qu'il appelait de « vraies grosses carpes ». Et là les choses m'ont parues (d'ailleurs la majorité des personnes ayant pris part à cette discussion également ) décalées, nous étions dans la 4ème dimension lorsqu'il nous à annoncé qu'il en avait assez de pêcher des carpes de 20 kgs et qu'il souhaitait s'orienter vers de vrais gros poisons supérieurs à 30 kg. En fait, dans un premier temps, je l'ai plains car il avait perdu toute l'essence même de notre pêche. La magie avait disparue, le rêve était devenu ténu et il ne raisonnait qu'en terme de poids. Puis, je me suis posé la question s'il était sérieux ou s'il avait posé maladroitement une question où ses repères logiques avaient été erronés par l'overdose de publicité de prises de spécimen. Cette saturation provenant aussi bien des discussions avec d'autres pêcheurs au bord de l'eau que dans les publicités alléchantes distribuées dans les magazines. Partant du principe qu'il était sincère dans ses propos, je me suis demandé ce que je recherchais réellement au bord de l'eau. Certes je suis comblé par la prise d'un spécimen (je dois même dire que je les recherche avec assiduité) mais est-ce réellement pour cela que je pêche ? En aparté, je tiens à expliquer ce que représente pour moi un spécimen. Il s'agit tout simplement d'un poisson sortant de la norme que ce soit en terme de couleur, conditions de capture, écaillage ou poids supérieur à la moyenne général du secteur où je pratique. Pour en revenir aux véritables raisons qui me motive pour aller à la pêche je citerais une phrase qu'il me semble pouvoir attribué à Philippe Lagabbe. « La carpe n'est-elle pas finalement que l'excuse qui nous motive pour nous rendre au bord de l'eau ? »
 Carpistes, où en sommes nous?
Le respect.
Jusque là , je dirais, que ces valeurs si elles ne sont pas respectées, ne nous engagent que personnellement, qu'au sein de notre confrérie carpiste. Le bas blesse véritablement dès lors que l'ordre et la bien séance ne sont plus respectées vis à vis des autres usagés de la Nature, voire même de la Nature elle-même.
Combien d'altercations se produisent chaque année entre pêcheurs de carpes et autres usagers de la Nature, pêcheurs ou non ? Dans la majorité des cas, il faut avouer que nous ne sommes pas toujours en cause et que notre patience est bien souvent mise à rude épreuve. Ces cas (majoritaires) où un véliplanchiste passe à 2 m du bord face à vos lignes, où un groupe de personnes vient s'installer à 10m de vous et mettent la musique a fond, où un garde bienveillant vous fait relever vos lignes que vous venez de mettre 1h à tendre précisément afin de contrôler votre appât, malheureusement nous n'y pouvons rien car la bétise humaine est universelle. Par contre, que dire des dérives de certains carpeux ? Lignes tendues à méga distance empêchant les autres pêcheurs de pratiquer leur loisir dans votre secteur, snobbisme idiot vis à vis des autres pêcheurs, insultes à l'encontre d'un couple avec enfants qui passe sur vos lignes en toute bonne fois car ils ne les avaient pas vues ne sont que quelques exemples qui nous discréditent à la vue des autres usagers de la Nature. Ne serait-il pas plus simple de faire preuve d'un peu de courtoisie et de respect ? Ne sommes nous pas à la pêche pour nous détendre ? Dans le même ordre d'idées, notre matériel dernier cri ne nous donne pas plus de droit que d'autres pêcheurs plus traditionnels, je dirais même que nous avons certainement un rôle d'éducation des jeunes générations à notre loisir pêche car notre équipement est davantage moderne, donc plus à même de les intéresser.
 Carpistes, où en sommes nous?
L'exemplarité.
De même, l'ébriété au bord de l'eau, si elle est traditionnelle chez les pêcheurs dans l'esprit de la population nous fait bien souvent passer pour de personnes peu recommandables. Beaucoup de pêcheurs de carpes ne boivent pas d'alcool mais une portion non négligeable, nous discrédite et occasionne des comportements inadmissibles au bord de l'eau. Ne serait-il pas plus simple et moins dangereux pour ces personnes de s'aviner chez eux autour d'un barbecue avec leurs amis ?
 
La protection de la Nature.
La Nature est agressée de toutes parts, ses usagers ne devraient-ils pas commencer par être irréprochables ? Combien de fois sommes nous obligés de nettoyer le poste avant de pouvoir nous installer ? Canettes, sac poubelles éventrés, papiers toilettes non enfouis, plastiques divers ne sont que quelques exemples qui peuvent être imputés à des promeneurs occasionnels. Mais lorsque des papiers d'emballage de bouillettes, du fil ou de la tresse emmêlés à même le sol représentant des pièges mortels pour la faune résidente et bien d'autres choses clairement laissées sur place par des pêcheurs carpistes sont retrouvés, notre image s'en trouve fortement altérée.
 
Pour conclure.
Nous revendiquons une pêche de nuit totale mais sommes nous suffisamment irréprochables ? Je suis d'accord pour admettre que moins il y aura de secteurs et plus ils seront ténus et davantage les nuisances seront au rendez-vous. Malgré tout, les débordements auxquels nous assistons sur la plupart des secteurs où la pêche de nuit est autorisée doivent nous amener à réfléchir aux véritables responsabilités qui nous incombent. Crier haro sur les fédérations ou sur certaines catégories de pêcheurs ne nous apportera pas grand chose, le dialogue devrait prévaloir et pourquoi pas monter des dossier communs de réglementation avec les pêcheurs de carnassiers, les siluristes, les pêcheurs au coup, à la mouche. Toutes ces corporations qui pratiquent sportivement (en no kill) leur loisir. Nous sommes tous pêcheurs, entendons nous, organisons nous, nous n'en n'aurons que plus de poids face aux lobby de pêcheurs non sportifs appartenant à une autre époque et qui représentent moins de 1% des ventes de cartes de pêche en France. Je pense ici aux pêcheurs aux engins et aux filets qui pèsent très fort sur nos instances, qui ne génèrent que 0,4% des ventes de cartes de pêche (source FNPF -répartition des ventes en 2009 de Cotisation Pêche Milieu Aquatique) et qui ne sont , en terme d'économie pêche, aucunement créateurs d'emplois. Nous pouvons ajouter à cela qu'il ont le droit de tendre les pièges mortels et non sélectifs la nuit ! Il y a là un gros problème en terme de consultation et de décisions. Les solutions seront peut être notre participation plus active au sein d'aappma (en étant élus), d'associations nationales ou locales oeuvrant pour la défense des nos passions ou tout simplement en adoptant des comportements irréprochables et en marginalisant ceux qui dénatures notre loisir. Soyons acteurs et non spectateurs de notre destin !
Loin d'être donneur de leçons, réfléchissons ensemble à l'avenir de notre passion et à l'héritage que nous souhaitons transmettre à nos enfants...


David.
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#Posté le dimanche 19 octobre 2014 02:02

Modifié le dimanche 19 octobre 2014 04:20

Venez nous rencontrer au forum international de Montluçon!

La Team58 sera présente au forum international de la carpe et du silure de Montluçon les 1er et 2 mars prochain.  Nous seront présents dans le hall A stand A48.

De même, venez voir les deux films projetés en conférence de Lilian Fautrelle "Esprit Stalking" et "Eclectiques Silures".

Le film  "Eclectiques silures"  sera projetée en salle de conférence de 18h30 à 19h45 le samedi.
Tout au long de ces deux jours vous pourrez échanger sur les pêches du silures, carpe et esturgeon! Vous aurez la possibilité de visionner de superbes vidéos mettant en scène les membres de la Team58. A noter une parenthèse consacrée au record de France esturgeon (75 kg) capturé en décembre dernier par la Team!!!!
 

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#Posté le vendredi 07 février 2014 15:04

Modifié le dimanche 09 février 2014 12:13

Lilian dans ses oeuvres!

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A l'occasion du salon international de la carpe et du silure, Lilian présentera un film sur la pêche de la carpe en stalking... Adrénaline garantie! A ne pas manquer!!!!
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#Posté le mardi 03 décembre 2013 15:08

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